À Lille, les parkings souterrains gérés par des opérateurs privés rapportent chaque année près de 3 millions d’euros, mais la Ville n’a perçu que 218 000 € en 2024. Soit seulement 7 % du chiffre d’affaires, alors que des villes comme Bordeaux, Nantes ou Strasbourg touchent plus de 20 %. Un contrat figé depuis 40 ans ne peut plus répondre aux besoins des Lillois ni aux enjeux contemporains.
Il est urgent de lancer une étude sur la renégociation de ces contrats obsolètes et mal pilotés, pour garantir que les recettes du stationnement profitent réellement à la collectivité. Mais il ne s’agit pas seulement d’argent : nous appelons à une vraie politique de stationnement, transparente, moderne, efficace et respectueuse de la transition écologique, où les habitants passent avant les profits des opérateurs privés.