Lors du conseil municipal de Lille, en pleine séance publique consacrée à un sujet essentiel – la situation grave du commerce lillois – le Maire a perdu son sang-froid, et a tenu des propos insultants à l’égard de Violette Spillebout, cheffe de file du groupe Faire Respirer Lille, lui criant :

« Oui il faut un plan d’urgence pour le commerce Lillois, il y a urgence à dégager la macronie »

Ces propos violents portent atteinte à la légitimité et à la représentativité des élus de l’opposition municipale. Pire encore, lorsque Violette Spillebout a souhaité réagir, la parole lui a été refusée, en violation du droit d’expression reconnu aux élus d’opposition par l’article L.2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales.

Ce double manquement – insulter une élue d’opposition et lui interdire de répondre – constitue une atteinte grave à la dignité du débat démocratique et au bon fonctionnement du conseil municipal, garanti par des principes républicains qui fondent le fonctionnement de notre assemblée. Le Maire, en tant que président de séance, a pourtant le devoir d’assurer la neutralité, la sérénité et le respect mutuel entre les élus (article L.2121-16 du CGCT).

Tout au long du Conseil Municipal, le nouveau Maire, loin d’être à la hauteur de sa fonction, passe son temps à nationaliser le débat pour éviter de répondre aux questions de la vie quotidienne des lillois. Cette instrumentalisation du conseil municipal se fait au détriment de leurs intérêts.

« Nous regrettons profondément que cet incident ait eu lieu au cours d’un débat important sur la situation des commerçants de Lille, un sujet qui appelle de la hauteur, du respect et un sens du collectif. Les élus Faire Respirer Lille représentent la voix de nombreux Lillois, et se doivent de porter leur préoccupation au sein du Conseil Municipal. » précise Violette Spillebout.

Le groupe Faire Respirer Lille demande :

  • Que les propos du Maire et le refus de parole soient inscrits au procès-verbal du conseil municipal ;
  • Que le Maire présente des excuses publiques immédiates ;
  • Et que soit garanti à l’avenir le respect du droit d’expression des élus d’opposition.

Les élus de Faire Respirer Lille continueront à défendre, avec respect, exigence et détermination, la voix des Lilloises et des Lillois qu’ils représentent.

Suite à mon intervention en Conseil Municipal sur la nécessité d’un Plan d’Urgence commercial pour Lille, les propos tenus par le maire, Arnaud Deslandes, à mon égard, apparaissent indignes de sa fonction.

Ces mots portent directement atteinte aux commerçants, nombreux à qui j’ai tenté de donner une voix. Plus largement, ils affaiblissent l’institution même du Conseil Municipal en portant un discours de mépris là où le dialogue et le respect devraient primer.

Les commerçants lillois méritent d’être entendus et soutenus, et le débat public doit rester un espace de respect et de responsabilité. Nous n’accepterons pas ce mépris et nous continuerons de privilégier l’intérêt des habitants et des acteurs locaux plutôt que les attaques personnelles.

Le plan d’urgence commercial reste une priorité et sera défendu avec détermination.